¤_ Demeure d'Offélia _¤

Offélia revenait de chez l'une de ses grandes amies. Celle-ci venait tout juste de mettre au monde deux petits Elfes très mignon. Offélia l'avait aidé dans son travail, afin que tout se déroule bien, après tout, l'arriver des deux petits bonhommes avaient été inattendu. Heureusement, elle n'avait pas été seule lors de l'accouchement. Enfin. Sa robe sable ensanglanté, Offélia grimpait maintenant dans l'escalier de bois pour monter l'arbre où sa demeure reposait entre les branches.

Lorsqu'elle eue pénétré la petite porte, son père apparut dans l'embrasure de l'entrée. Ses yeux s'écarquillèrent à la vue du sang sur les vêtements de sa jeune fille. Il vint rapidement vers elle question de voir ce qui n'allait pas. Elle aurait pu se blessé de n'importe quelle manière, mais rien ne semblait lui être arrivé. Un peu surprise de le voir ainsi, Offélia n'avait pas parler. Elle finit cependant par ouvrir la bouche, mais son père la devança.

-Par tous les Dieux! Tu vas bien. Mais que fais-tu donc ainsi accoutré? demanda-t-il, l'air moins inquiet.

-Je reviens de chez Mandy, père. Elle a enfin mit les jumeaux au monde. Heureusement, j'étais là, leurs arrivé fut plutôt rapide. Surtout que le Guérisseur lui avait dit que ces petits ne montreraient pas le bout de leur nez avant une lune!

Offélia haussa les épaules, tout en offrant un radieux sourire à son père. L'image des deux bambin lui revint vite en tête, lui rappelant le désirs d'avoir des enfants. Elle n'avait pas été aussi chanceuse que Mandy. Cette dernière avait eue la chance de trouver l'Elfe de sa vie. Mais enfin.

-Vous devriez les voir, père. Ils sont adorable! J'irai les revoirs demain. Yhonas ma demander de laisser reposer Mandy qui était exténué, et je comprend! Elle a fait du beau travail.

Sur ce, Offélia quitta son père pour se rendre dans une petite cuisine où reposait une petit table, faite pour trois, bien qu'ils n'étaient que deux à vivre ici. Elle s'approcha d'un... foyer de pierre. Très ingénieux et prudent! Bref. Elle alluma agilement le feu et posa une théière fait en terre cuite, remplit d'eau, afin de faire chauffé le liquide et se servir un thé vert.

-Tu lui diras félicitation de ma part, finit par dire le père qui avait rejoint sa fille.

-Je n'y manquerai pas! fit-elle joyeusement. Désirez-vous un thé? demanda-t-elle ensuite.

-Merci ma fille, mais je n'ai point le temps. Je dois me rendre au champ, où l'on m'y attend.

-Y a-t-il un problème là-bas? s'inquiéta la jeune femme.

Kloviss adressa un sourire à sa fille. Elle avait le dont de s'inquiété, tout comme sa mère d'ailleurs. Elle cherchait à ce que tout se déroule bien, sans problème. Malheureusement, on ne savait pas toujours ce que les Dieux nous réservaient. Enfin.

-Non, rien de grave. Les eaux ont seulement prit d'assaut une partie du champ. Mais nous n'aurons pas trop de problème à arranger tout cela.

Il s'approcha de sa fille, dont les vêtements étaient toujours souillé, puis alla poser un baiser sur son front.

-N'oublie pas de te changer, lui indiqua-t-il, avant de lui dire au revoir et à bientôt.

Offélia sourie à son père, puis le regarda partir. Lorsqu'elle ne le vit plus, elle se retourna vers la théière, puis se servit enfin un petit thé, quelle savoura seule, en silence, assise à la petite table de cuisine. Ses yeux regardaient par la fenêtre, il faisait encore très claire, c'était une belle journée qui s'annonçait... Elle soupira, puis baissa la tête, finissant sa boisson chaude. Lorsqu'il ne resta plus une goutte, elle posa la petit tasse dans l'évier et alla à la petit salle de bain, question de se laver un peu de tout ce sang. Lorsqu'elle termina, elle s'enroula dans une serviette et alla dans sa chambre.

Rendu là, elle se changea pour revêtir une tunique mince, légère, dans laquelle elle serait confortable. D'un doux vert brillant, cette couleur faisait sans nulle doute ressortir ses yeux. Quand elle eue complètement finit, elle s'allongea sur son lit, tira le bras et pris un livre écrit dans sa langue et se mit à le lire...

[...]

Un bon moment s'était écoulé. Offélia s'était complètement perdu dans sa lecture. Elle adorait lire, elle était intelligente, comme Isabaïïe, sa mère. Mais enfin. La jeune femme, lorsqu'elle réalisa que le temps avait rapidement passé, referma le livre et le posa sur la petite table de nuit. Elle s'assit sur son lit au draps vert, posa ses pieds sur le sol en bois, puis sourit. Elle avait envie de bouger un petit peu. Une promenade s'annonçait-elle donc? Mais où pourrait-elle bien aller? Elle en avait un peu assez de parcourir les sentier du village caché. Elle avait envie de plus que cela... Offélia avait déjà même désirer passer les frontière d'Agnelle, mais sachant qu'elle risquait de ne pas pouvoir revenir, n'avait pas oser mettre à exécution cette petite idée qui lui avait traversé et qui d'ailleurs traverse encore son esprit.

La jeune Elfe aux yeux miroitant se leva, lissant avec ses mains sa robe, se demandant si elle ne devrait pas plutôt se changer. Si elle partait en excursion, peut-être serait-il préférable de revêtir des vêtements qui n'empêcherait pas le moindre de ses mouvements. Puis elle se changea. Désormais accoutré d'un pantalon, léger et simple, couleur terre et d'un chemisier kaki, assez décolleté, sans pour autant être trop vulgaire. Elle se regarda dans la glace, alors qu'elle attachait ses cheveux bruns, soyeux, grâce à une lanière de cuivre, puis sourit, avant de descendre de l'arbre, où elle vivait avec son père.

Rendu en bas, elle salua ses voisins de la main, avant de partir sur la gauche pour se rendre jusqu'à un autre arbre. Elle leva la tête et regarda la maison qui y reposait, ingénieusement.

-Azac? cria-t-elle.

Puis elle vit apparaître une tête blonde par une fenêtre. Le jeune homme lui fit un petit signe de la main, la saluant, puis sourit.

-Tu viens avec moi? demanda-t-elle.

-Où? fit-il, arquant un sourcil.

Azac avait le pressentiment qu'Offélia avec une idée derrière la tête, une idée qu'il n'allait probablement pas approuvé.

-Dans les montagnes.

Azac ne cacha pas sa surprise. Ils y avaient déjà été, en faite, les avait regarder, avec l'envie de s'y aventurer, mais il était très dangereux. Donc, Azac avait refusé. Et ce n'était sûrement pas aujourd'hui qu'il allait accepté.

-Désolé, Offélia. Tu sais ce que je pense de cet endroit. En plus, je dois m'occuper de mes frères et ma sœur. Mes parents sont partit ce matin très tôt, disant avoir quelque chose à faire.

-D'accord, je comprend. Eh bien, si tu me cherches, je serai là-bas!

Offélia le salua, puis partit, laissant son ami avec ses garnements de frères et son adorable petite sœur. Quand à elle, elle irait tenter d'escalader les montagnes.